Lespremières montres ont été mises au point au XVIe siècle ; mais utilisées seulement par des personnes riches . montre construite fin XVIe siècle La première horloge électrique a été mise au point en 1840 par l'anglais Alexandre Bain ; la première montre électrique en 1952 , le temps de trouver le moyen de miniaturiser les piles .
Établis en Canaan grâce à Moïse, les Hébreux ont réussi, à la fin du II e millénaire, à réaliser la promesse que, selon la Bible, Dieu avait faite à Abraham. Commence alors une nouvelle histoire pour ces Hébreux devenus sédentaires. Que font-ils dans leur pays et quelles menaces pèsent sur eux ?I. Les premiers rois ou l'âge d'or des Hébreux XIe-Xe siècles av. leur entrée en Canaan, les Hébreux vivent encore un temps en plusieurs tribus divisées. Mais les peuples voisins sont menaçants. Les tribus doivent s'unir et pour cela choisir un premier roi, Saül, auquel succèdent David, puis Bible a laissé de cette époque le tableau brillant d'un âge d' Saül, le premier roi des Hébreux• Saül, dit la Bible, est un jeune Hébreu de haute taille qui sait se battre et commander les soldats. C'est lui que choisit le prophète Samuel comme le premier roi des Hébreux. Samuel verse un petit flacon d'huile sur la tête du jeune homme et lui dit c'est toi qui jugeras le peuple de Dieu et le délivreras des peuples d'alentour ». Cette cérémonie s'appelle l'onction. Le successeur de Saül, David, est oint lui aussi et, à leur suite, de nombreux rois ont fait de David• Vers 1000 av. David succède à Saül. Jeune berger, il se fait remarquer, raconte la Bible, lors d'une guerre des Hébreux contre les Philistins. Ces derniers sont d'autant plus redoutables qu'ils possèdent des armes en fer, alors que celles des Hébreux sont encore en bronze. Un guerrier philistin de très grande taille, Goliath, vient défier les Hébreux. David se propose pour l'affronter. Grâce à sa fronde, il atteint d'une pierre la tête de Goliath et le blesse à mort.• Devenu roi, David prend la décision d'installer son palais dans une ville qui n'appartient à aucune tribu hébraïque pour qu'elle soit acceptée à la fois par les tribus du Nord et par celles du Sud. Jérusalem devient donc la capitale du royaume de David. Il y fait porter l'Arche d'alliance Jérusalem devient aussi centre religieux. David est, enfin, un conquérant qui agrandit le territoire des Hébreux et laisse un puissant royaume à son successeur, Salomon• La Bible présente Salomon comme un roi juste deux femmes viennent un jour lui demander justice, chacune prétendant être la mère d'un même bébé. Le roi ordonne alors que l'on coupe en deux l'enfant. L'une des femmes renonce immédiatement à l'enfant ; c'est la vraie mère, juge Salomon, puisque la vie de son enfant lui importe plus que tout.• Salomon est aussi un roi bâtisseur il fait construire un magnifique palais et, à côté, le Temple qui abrite l'Arche. Salomon est donc souvent associé à la réussite. Pourtant, à bien lire la Bible, on remarque que ses constructions ont coûté très cher. Il impose à son peuple des journées de travail obligatoires. Il semble, de plus, avoir désavantagé les habitants du Nord du royaume, en cédant certaines de leurs villes aux Phéniciens, en échange de bois pour le palais et le Temple. Cela explique en partie la division des Hébreux à la mort du roi, vers 930 av. Le temps des difficultés fin du IXe siècle-VIe siècle av. La division du royaume des Hébreux• Le fils de Salomon n'est accepté que par les Hébreux de Jérusalem et de la tribu de Juda, au Sud. C'est pourquoi son royaume est appelé royaume de Juda. Les Hébreux des tribus du Nord choisissent un autre roi et, plus tard, une autre capitale, Samarie. Ils forment le royaume d'Israël.• Depuis longtemps, Hébreux du Nord et du Sud présentent bien des différences ils parlent des langues distinctes et ont des versions différentes de la Bible. De plus, les Hébreux d'Israël vivent au contact d'un autre peuple, les Cananéens, auxquels ils empruntent certaines habitudes et même le culte d'un dieu, La disparition du royaume d'Israël• Divisés, les Hébreux sont à présent affaiblis. Le royaume d'Israël est agité par des disputes d'ordre politique et religieux certains rois encouragent en effet d'autres religions que celle de Moïse, et le monothéisme est parfois négligé. Le royaume d'Israël disparaît en 722 av. quand les Assyriens prennent Samarie et emmènent les prisonniers sur les rives de l' L'exil à Babylone• Dans le royaume de Juda, certains rois abandonnent également la religion de la Bible. Pour éviter une invasion des Assyriens, ils leur versent des tributs. Mais les Assyriens sont eux-mêmes vaincus par les Babyloniens qui prennent Jérusalem à deux reprises, en 597 et en 587 av. Ils brûlent le palais et le Temple de Salomon, emmenant les prisonniers hébreux à Babylone.• Commence alors l'exil. En réalité, seul un petit nombre d'Hébreux ont quitté le pays, mais tous souffrent de la disparition du Temple et de leurs rois. La Bible témoigne de la tristesse de cette période Comment chanter un chant de Dieu en une terre étrangère ? Si je t'oublie, Jérusalem, Que disparaisse ma main droite ! Que la langue me colle au palais, si je ne pense pas à toi… ».• Les historiens constatent que cet exil est un moment décisif pour l'histoire des Hébreux au contact des Babyloniens et d'autres peuples en exil, ils améliorent leur connaissance des étoiles et changent de calendrier. Ils vont aussi enrichir leur tradition littéraire et ajouter des passages à la Bible. En l'absence de Temple, ils adoptent un lieu de réunion pour honorer leur dieu, la synagogue. Enfin, les Hébreux reçoivent alors un nouveau nom Juifs, qui vient de leur dernier royaume, le royaume de Les Juifs au sein des grands empires méditerranéens fin du VIe siècle-Ier siècle av. Le retour au pays sous l'empereur perse Cyrus• Les Perses, les Gréco-Macédoniens et les Romains ont successivement régné sur la Méditerranée orientale. Sous leur pouvoir, les Juifs ont eu la possibilité de développer leur culture.• L'empereur perse Cyrus, qui s'empare de Babylone en 539 av. autorise les Juifs, comme les autres peuples exilés, à retourner dans leur pays. Ainsi, les descendants des Hébreux reconstruisent le Temple puis les murailles de Jérusalem. Tous les matins, le prêtre Esdras rassemble les habitants sur une place de la ville pour leur lire la Bible. Les Juifs retrouvent à la fois leur capitale, leur Temple et leur dieu. Leur vie religieuse est riche et de nombreux textes sont ajoutés à la L'influence de la culture grecque• Après deux siècles d'existence, l'Empire perse est détruit par Alexandre le Grand. L'empire d'Alexandre est bientôt divisé en royaumes un en Égypte et un autre centré sur Babylone. Les Juifs dépendent de l'un, puis de l'autre. Ils découvrent alors la culture grecque et s'hellénisent. C'est ainsi que soixante-douze sages traduisent la Bible en grec à Alexandrie d'Égypte. L'ouvrage est surnommé Bible des Septante ». L'archéologie montre également que les Juifs les plus riches ont adopté des décorations grecques pour leurs demeures ou pour leurs La seconde destruction de Jérusalem et la diaspora• Au IIe siècle av. les royaumes hellénistiques se sont affaiblis tandis que l'emprise de Rome se renforce. Les Juifs tirent parti de cette situation pour rejeter les rois hellénistiques et retrouver un petit royaume indépendant, la Judée, dans l'ombre de leur grand allié, Rome. Celle-ci réussit progressivement à l'absorber.• Durant les premières décennies de notre ère, les Juifs attendent le retour d'un sauveur ou Messie, héritier du roi David. Finalement, entre 66 et 70, ils entrent en guerre contre Rome. Vaincus, ils voient à nouveau Jérusalem détruite. Le peuple juif se disperse à nouveau, dans tout l'Empire romain, cette fois c'est la diaspora.
(1) p.20 – Et l'on doit attendre le 1er siècle après JC pour que soient solidement intégrés les concepts liés à l'au-delà, au Sauveur de la fin des temps, au
Publié le jeudi 22 septembre 2005 mis à jour le lundi 04 février 2008 par Nico, Francois DaumasLe Nouvel Empire est la période la plus prospère de toute l'histoire égyptienne. C'est une période de raffinement et d'évolutions qui s'étale sur un peu plus de cinq siècles. Datation Le Nouvel Empire s'étend approximativement de ~1552 av à ~1080 av Dynasties Le Nouvel Empire est formé de trois dynasties la XVIIIème, la XIXème et la XXème. Pour en savoir plus, voir l'article Listes des pharaons Capitale Durant cette période, la capitale fut à Thèbes avant d'être délocalisée à Pi-Ramsès par Ramsès II pour des raisons stratégiques. Faits marquants Le Nouvel Empire est la période la plus connue de l'histoire égyptienne. De grands noms, nous en est parvenus tel Ramsès 2, Hatchepsout, Akhenaton, Thoutmosis 3 ou encore, pour ne citer que ceux-ci, le jeune Toutankhamon. Comme fait marquant, nous pouvons citer le premier traité de paix de l'histoire signé entre l'Egypte et les Hittites, la révolution pseudo monothéiste arménienne ou encore les grandes conquêtes du Napoléon égyptien Thoutmosis 3 ». Périodes adjacentes La période précédent le Nouvel Empire est appelée la deuxième période intermédiaire et la période la succédant est appelée la troisième période intermédiaire. Histoire L'histoire de la XVIIIe dynastie, durant deux siècles, n'est que celle d'une série de triomphes, aboutissant à l'apogée de la puissance et de la civilisation égyptiennes . Thoutmosis Ier, après plusieurs campagnes en Asie, franchit l'Euphrate, sans doute non loin de Karkémich l'actuelle Djerablous et dresse une stèle. La mort de Thoutmosis II et le règne d'une femme, Hatshepsout, sans interrompre tout à fait les exploits militaires, les laissent en sommeil. Mais la reine, reprenant une antique tradition, organise au pays d'Oponé une expédition fructueuse qui rapporte à Thèbes or, ivoire, bois précieux, plumes d'autruches, peaux et arbres à encens. À la mort de la reine, un infant royal, choisi depuis son enfance par le dieu Amon pour être roi, mais maintenu dans l'Ombre par la despotique souveraine, sa tante, Thoutmosis III, efface le nom abhorré de celle-ci sur les monuments qu'elle avait construits, ou même les détruit et les remplace par les siens. Doué d'une volonté et d'une ténacité rares, il reprend les opérations militaires au Soudan et atteint la quatrième cataracte, en annexant pratiquement le pays. En Asie, au cours de dix-sept campagnes, il remporte une victoire à Meggido, et, le terrain libéré, remonte peu à peu vers le nord, occupe sur la côte Byblos et Simyra, pour se ravitailler par mer, et finalement franchit l'Euphrate et retrouve la stèle érigée par son aïeul, Thoutmosis Ier. Il organise ces pays en protectorats, en laissant le pouvoir à ceux des habitants qui lui sont fidèles, et amène en Égypte les jeunes princes, qui gouverneront un jour, à la fois comme otages et pour les former aux moeurs et à l'administration égyptiennes. Ses successeurs Aménophis II et Thoutmosis IV se contentent de faire des parades militaires destinées à intimider les peuples qui auraient des velléités de rébellion, mais ils n'agrandissent pas davantage cet immense empire. L'Égypte en contact, au nord-est, avec le royaume du Mitanni, entre Khabour et Euphrate, avec les Hittites, dont le centre est en Asie Mineure, avec la Grèce achéenne et les îles de la Méditerranée, voit affluer à Thèbes les tributs de ses vassaux et les cadeaux des pays amis. Avec la foule bigarrée et chatoyante des étrangers apportant leurs produits exotiques arrivent aussi les idées et les oeuvres littéraires des peuples voisins. Les rois font des mariages politiques avec des princesses mitanniennes ou hittites qui apportent dans leur harem des conceptions nouvelles. La langue diplomatique du Proche-Orient est l'akkadien, écrit en signes cunéiformes sur des tablettes d'argile. Pour l'apprendre, les scribes égyptiens ont lu des épopées babyloniennes, retrouvées à Tell el-Amarna. Bref, Thèbes est devenue une capitale cosmopolite, d'une richesse fabuleuse et où se brassent les affaires et les idées. À ce moment monte sur le trône un jeune monarque raffiné et voluptueux Aménophis III. Très épris de la reine Tiyi, dont la forte personnalité se devine derrière bien des événements, il renonce au bout de quelques années aux démonstrations militaires que ses prédécesseurs faisaient en Asie ou au Soudan, et bientôt même aux exercices violents de la chasse au lion ou au taureau sauvage. Préoccupé de questions théologiques ou esthétiques, il imprime à l'art de son époque la marque d'une maturité et d'une finesse psychologique qui ne seront plus jamais atteintes et demeurent un des sommets de l'expression artistique humaine. Dans son palais de Malgatta, à Thèbes, sur la rive ouest, près de la nécropole, il mène une vie raffinée que partage le fils qu'il a eu de Tiyi, Aménophis IV. Aménophis IV Akhenaton Ce dernier eut une épouse probablement aussi extraordinaire que sa mère, la reine Tiyi. De son nom, La Belle est venue», Nefertiti, on a voulu conclure que c'était une princesse mitannienne. C'est possible, mais on ne peut l'affirmer. Elle partageait avec son mari la conviction que le divin, d'un caractère unique, ne se peut pas représenter sur terre. Il est symbolisé seulement par le disque solaire d'aton, auquel le roi construit un temple grandiose à l'est de celui d'amon, à Karnak. Aménophis IV, du reste, a connu par une expérience religieuse ce dieu dont il est le fils, l'image et le lieutenant en Égypte. Le disque du soleil n'est-il pas immédiatement sensible à toute l'humanité, Asiatiques, Soudanais, Égyptiens? N'est-il pas capable, mieux que les armes et la violence, de cimenter l'unité du vaste empire égyptien? Mais l'Ombre du temple d'aton s'étendait sur le domaine du dieu dynastique, Amon, qui avait fait la grandeur de l'Égypte et qui, deux fois déjà, avait chassé l'étranger. Le sacerdoce d'amon réagit vigoureusement. Ce fut bientôt la guerre ouverte. Le roi voulut anéantir Amon, fit marteler son nom, c'est-à-dire tenta de faire disparaître son être même, partout où on pouvait le lire, et détruisit ses statues, les supports même de son existence. Finalement, prenant le nom d'akhenaton, celui qui plaît à Aton», il décida d'aller construire une nouvelle capitale approximativement au milieu d'une ligne allant de la quatrième cataracte à l'Euphrate, au nombril de l'Empire. Au Soudan et en Asie, il fonda deux villes dédiées aussi à Aton, et une vie brillante commença à Akhetaton, l'Horizon du disque», l'actuel Tell el-Amarna. Hélas! Les Hittites, vainqueurs du Mitanni, fondaient des royaumes vassaux en Syrie. Un certain nombre de courtisans trahirent probablement la cause du dieu et du roi, qu'ils avaient adoptée par pure convoitise. Il fallut revenir à Amon qui, à Thèbes, avait reconstitué secrètement sa puissance. Les successeurs du souverain hérétique moururent très jeunes, peut-être aidés par des politiques avisés, et un général, Horemheb, s'empara du trône, enraya en Asie l'émiettement de l'Empire et prépara l'avènement de la XIXe dynastie, à l'extrême fin du XIVe siècle. Ainsi disparaît, dans un crépuscule encore brillant, la glorieuse famille des Thoutmosides, qui donna à l'Égypte le siècle d'aménophis III, comme la Grèce eut celui de Périclès et Rome celui d'auguste. Durant les deux dynasties suivantes XIIIe et XIIe s. av. le niveau de la culture demeure élevé et l'art produit toujours des chefs-d'oeuvre, l'Empire, partiellement reconstitué, demeure puissant; les pharaons guerroient et se font creuser de somptueux tombeaux dans la vallée des Rois. Mais deux faits importants demeurent des signes avant-coureurs de l'Orage. l'un est d'ordre extérieur à deux reprises, sous Minephtah d'abord dernier quart du XIIIe s., puis sous Ramsès III première partie du XIIe s., les Peuples de la mer, confédérés, fuyant une nouvelle poussée indo-européenne venue du nord, attaquent l'Égypte . Celle-ci a encore la force de les repousser, mais l'avertissement est sérieux, car la lutte fut dure et presque indécise. Pour peu que l'assaillant eût été organisé et, grâce à des arrières et des réserves, ait pu revenir à la charge, l'Égypte eût été envahie. Le second fait est d'ailleurs plus grave encore, parce qu'il témoigne d'une décomposition intérieure. Le dernier des grands rois d'Égypte, Ramsès III, après un règne de trente ans, se vit en butte à une conspiration ourdie dans son harem. Les juges même se laissent corrompre par des comparses et se retrouvent au banc des accusés. Quel qu'ait été l'effet produit par les condamnations capitales, un pareil scandale trahit une société ruinée du dedans, par le refus de subordonner au bien public les intérêts particuliers. C'est un indice évident de dégradation. La moralité individuelle n'est guère meilleure. Peu de temps après le drame de la succession royale, un prêtre d'Éléphantine réussit à voler les biens du dieu, à suborner des femmes mariées, à mettre à mal ceux qui tentaient de le ramener au devoir. Traduit en jugement, il dut être acquitté, car on le retrouve plus tard nanti de grades supérieurs à ceux qu'il possédait au temps du procès. Pourtant après l'épisode d'amarna, la renaissance ramesside avait été brillante. Séthos Ier avait repris les armes en Palestine. Ramsès II avait même tenté de reconstituer l'empire de Thoutmosis III et avait remporté sur les Hittites, durant la cinquième année de son règne, près de Qadech, sur l'Oronte, une victoire que les écrivains du temps chantèrent en un poème épique. Comprenant que les événements internationaux de l'asie antérieure jouaient un rôle de plus en plus important, il transporta sa capitale à l'est du Delta, à Pi-Ramsès, que construisirent en partie les Hébreux installés dans les parages. Peu à peu cependant, il substitua la diplomatie à la guerre et, quatorze ans après la bataille de Qadech, il signait avec Hattousilis, roi des Hittites, un traité célèbre dont le texte nous est parvenu en égyptien et en akkadien, et en 1264, il alla même jusqu'à épouser une princesse hittite. En réalité, Égyptiens et Hittites, inquiets de la puissance croissante des Assyriens, qui avaient conquis le royaume de Mitanni, essayèrent d'enrayer les progrès des terribles conquérants mésopotamiens, et ils y réussirent durant de longues années par leur entente. Seuls, les Peuples de la mer, sous la conduite d'un Libyen, firent courir un sérieux danger à l'Égypte, où régnait le fils de Ramsès II, Minephtah. Ce dernier les battit et compléta par une campagne en Asie sa conquête des confins libyques. Il mentionne à ce propos l'anéantissement d'Israël, qui doit représenter ici quelque clan en marche dans le désert, au temps de l'Exode. Point curieux à noter, la victoire du roi sur ses ennemis est expressément attribuée par le rédacteur égyptien à la conduite orthodoxe de Minephtah à l'égard des dieux, qui le jugent. C'est le point de vue qu'adopteront plus tard les historiographes bibliques. La XIXe dynastie finit dans l'anarchie, mais un souverain énergique, Setnakht, puis son fils Ramsès III, rétablirent la situation. Peu de temps après, ce fut le retour des terribles Peuples de la mer. l'invasion est racontée sur le mur extérieur du grand temple de Medinet-Habou. Les successeurs de Ramsès III, éblouis par la gloire de leur prédécesseur Ramsès II et par son interminable règne, prirent son nom pour l'imiter. Mais l'irrémédiable décadence se poursuit et les huit Ramsès qui lui succédèrent ne surent pas remédier au vieillissement de la société de leur temps. Les fonctionnaires corrompus volent la paye en nature des ouvriers de la nécropole royale. Des grèves s'ensuivent, qui affaiblissent le système social. Le petit peuple affamé par les malversations des supérieurs pille les tombes royales. Les enquêtes, les procès, les châtiments, rien ne peut arrêter les méfaits des gens qui ont faim. C'est vraiment, à la fin du IIe millénaire, le terme de l'Égypte conquérante et impériale. Elle ne régnera ni ne rayonnera plus vraiment hors de ses frontières. Héritière d'un passé prestigieux, elle entre dans ce qu'on appelle la basse époque avec une auréole de gloire, elle jouera encore un rôle international, tant que durera son indépendance, mais politiquement elle ne régira plus le monde. l'une des causes de cet abâtardissement doit être cherchée dans l'enrichissement considérable du sacerdoce d'amon. Les valeurs matérielles, or, métaux précieux ou rares, mobilier, esclaves et surtout immenses domaines fonciers, préoccupèrent finalement le clergé au point de lui faire perdre le sens de ses responsabilités spirituelles. Le niveau moral personnel des prêtres baissa, et le premier prophète d'amon s'empara en fait du pouvoir politique pour devenir maître des biens de l'État, avant même de prendre officiellement la titulature royale au temps d'Hérihor et de Pinedjem. À ce moment pourtant, le bilan de la civilisation égyptienne est extraordinaire. La structure politique avait créé une stabilité sans égale le roi dieu, fils du Dieu créateur, a reçu l'empire universel sur la création de par son droit d'héritage. Il est maître du monde de jure et doit le devenir de facto. Mais il a le devoir, aussi, de rendre compte à son père de son gouvernement. Ce dernier vit essentiellement de Maât, vérité, justice, norme même du monde, sans laquelle il ne saurait exister. Si le roi ne lui présente pas Maât, le Dieu le juge. Placer à la tête de la cité les philosophes face à leurs responsabilités éternelles, n'est-ce pas là une sorte de préfiguration de la solution platonicienne au problème politique? d'ailleurs, la civilisation va de pair avec ces hautes conceptions sociales. Amon est un dieu unique pour les prêtres. Le divin ne saurait être divisé. Il protège le faible contre le fort. Il exige la justice, à l'instar d'Osiris, de celui qui désire arriver à la vie bienheureuse de la Ville d'éternité. Les sages composent d'admirables manuels, non seulement de morale, mais même de vie intérieure. Ils y recommandent, pour atteindre Dieu, le silence et le dépouillement. Les fonctionnaires se vantent, dans leurs inscriptions biographiques, d'avoir respecté ces règles, auxquelles on les avait initiés, sans doute dans la Maison de Vie, et d'avoir suivi leur conscience, le dieu qui est dans l'homme. Akhenaton a même proclamé l'égalité des hommes de toutes races et de toutes couleurs et conçu un véritable humanisme. l'art, qui veut exprimer l'éternel et le mystère même du monde et de Dieu dans l'architecture, la finesse des sentiments et des idées dans la sculpture et la peinture, nous émeut et nous charme encore. C'est qu'il a tenté ces entreprises grandioses avec un sens inégalé de la perfection qui apparente les productions du temps d'aménophis III et même d'aménophis IV aux plus grands chefs-d'oeuvre. Il en va de même pour la littérature. Le roman, même merveilleux, se pare de fines descriptions de la vie quotidienne et explique les faits et gestes des héros par leur psychologie. Les historiographes des annales royales notent les faits à la gloire du souverain avec une exactitude un peu sèche, mais les poètes de cour créent de véritables poèmes épiques pour une bataille comme celle de Qadech. La poésie lyrique devient plus personnelle, et des chants d'amour accompagnés de musique divertissent, lors des banquets, des convives qui apprécient non seulement le luxe mais aussi les choses de l'esprit. On compose pour l'éducation des fonctionnaires des recueils de morceaux choisis qui nous ont conservé quelques belles pages d'oeuvres aujourd'hui perdues. Des hymnes aux dieux exposent, au moyen d'images, toute une théologie approfondie, et le chant que composa, pour Aton, le roi Akhenaton est un des grands textes de la littérature religieuse. Les Enseignements moraux sont devenus de véritables guides spirituels. Le texte de cet article provient du CD-ROM Encyclopædia Universalis version 7 parue en 2001.
AprèsLa médecine au temps des Pharaons, Bruno Halioua nous fait découvrir un nouveau pan de la pratique médicale dans l'Antiquité : la médecine au temp Tous Réservé aux abonnés Publié le 1 octobre 2015 Mise à jour le 25/10 Par Antoine Nouis JE M'ABONNE Le peuple devait ramasser la manne tous les matins pour se nourrir. Quel est le sens de ce miracle ? Comment l’Évangile l’a-t-il interprété ? Après le passage de la mer des Joncs commence l’Exode proprement dit, un séjour de quarante années dans le désert. Comment les hommes vont-ils se désaltérer ? Que vont-ils manger ? Pour répondre à ces questions, le livre de l’Exode raconte plusieurs miracles pour montrer que Dieu prend soin de son peuple. Lors de la première étape, le peuple s’est arrêté en un lieu appelé Mara. Les Hébreux ne purent boire l’eau, car elle était amère. Ils murmurèrent alors contre Moïse qui cria vers le Seigneur. Ce dernier lui indiqua un arbre d’une certaine espèce. Moïse en jeta un morceau dans l’eau et elle devint douce. Quel est cet arbre magique susceptible d’adoucir l’eau ? Les commentaires disent que l’arbre était ordinaire et que l’eau était déjà douce, mais comme les hommes étaient amers dans leurs cœurs, ils trouvaient l’eau amère. Lorsqu’on est gagné par l’amertume, tout est amer. De... Pour une lecture en mode zen, téléchargez gratuitement l’application Réforme Abonnez-vous à Réforme à partir de 5 €/mois magazine hebdomadaire
carte les hébreux au temps des premières invasions
Onretrouve le récit du peuple de l'époque dans la Bible hébraïque, le livre sacré des Hébreux, dont les plus anciens manuscrits ont été retrouvés autour de la mer Morte. Téléchargez le support du cours en PDF. Le plan du cours. 1 – Les Hébreux, premier peuple monothéiste de l’Histoire. 2 – Les Hébreux, un peuple menacé

Livres Un soldat israélien délirant croise l'auteur d'"Un captif amoureux" dans Beyrouth, en 1982. Une rencontre entre ennemis capables d'abolir, ne fût-ce qu'une fraction de seconde, l'inimitié, voilà de quoi rêve sans naïveté Emmanuel Pinto, écrivain israélien, metteur en scène et traducteur de l'hébreu au français. Acouphène, le titre de son roman, désigne certes les sifflements auditifs venus de l'intérieur que subit le héros, Pini diminutif de Pinto, après avoir pris part à la guerre du Liban en 1982 ; mais aussi une rencontre que seule la littérature va rendre possible. L'acouphène matérialise surtout la mémoire douloureuse et persistante du massacre de Sabra et Chatila, perpétré le 18 septembre 1982 par les phalangistes chrétiens sans que les forces d'invasion israéliennes présentes alors à Beyrouth interviennent. Pini, obsédé par l'idée d'avoir tiré sur un enfant armé d'un lance-roquettes RPG au Liban sud, va être frappé de folie devant Chatila. Mais à partir de cette tache indélébile sur l'histoire d'Israël, Emmanuel Pinto va tenter de créer un espace de cohabitation, au moins textuel. En un véritable coup de force, il ouvre en effet un dialogue post mortem avec un Jean Genet qu'il admire, l'écrivain dont Sartre convenait qu'il était antisémite et qui voyait les fedayins en modernes héros d'Homère. L'archi-texte qu'Emmanuel Pinto cherche à investir, c'est évidemment le reportage que Genet rapporta de son séjour à Beyrouth en compagnie de Leïla Shahid et qu'il publia en janvier 1983 sous le titre "Quatre heures à Chatila" dans la Revue d'études palestiniennes ; c'est aussi son livre posthume Un captif amoureux Gallimard, 1986. D'une certaine manière Acouphène est le palimpseste de ces deux livres de guerre. La fusion s'opère d'abord à travers le style, où le phrasé et les thématiques de Genet, son goût pour l'érotisme de la violence, la présence obsédante du corps et du sexe masculin se retrouvent, mais habités par des références venues de l'univers juif pratiquant où a baigné l'auteur. Ainsi évoque-t-il l'un des mets traditionnels consommé le premier soir de la Pâque juive, le harosset, mélange de pommes, de noix de cannelle et de vin. L'image complexe de cet aliment rituel mêle le souvenir du mortier de l'esclavage en Egypte, des enfants hébreux écrasés sous les pierres et l'avant-goût de la Rédemption. Il est superposé ici à la chair et au sang si présents chez Genet. Bien sûr, cette rencontre onirique entre le soldat israélien Pini devenu dément et Genet errant dans les rues de Beyrouth, ne se nourrit pas d'illusion. Le fantôme que poursuit Genet restera celui d'Hamza, le jeune Palestinien d'Un captif amoureux, lui aussi façonné de fiction et de réalité, disparu dans les geôles jordaniennes lors du "Septembre noir" de 1970. C'est Hamza que le Genet de Pinto croit reconnaître derrière le militaire israélien dont la nudité s'expose face à lui. "Dans un instant, je te haïrai comme personne au monde, fait-il quand même dire à Genet, mais pour l'instant, je t'offre un sourire. Un sourire qui est une possibilité d'amour. Et comme il ne s'accomplira jamais, nous l'espérons plus que toute autre chose. " Ce contact en forme de malentendu avec un adversaire qui n'a qu'un mépris quasi-obsessionnel pour tout ce qui touche de près ou de loin le judaïsme ou Israël, ne peut s'effectuer pourtant qu'à travers un double sacrilège la profanation des symboles religieux juifs et le refus de figer Genet dans la gangue idéologique du militant. Leïla Shahid sert ici un peu méchamment de contretype et de repoussoir. Pourtant, ce monde d'hommes qui est celui de la guerre va finir par se féminiser, en même temps qu'à Sabra et Chatila les certitudes viriles du grand récit de l'homme nouveau israélien trouvent leur pierre d'achoppement. Comme chez d'autres écrivains israéliens contemporains originaires des pays arabes Sami Michael par exemple, qui est issu d'une famille de communistes irakiens, la redécouverte d'un moi plus proche de l'arabité accompagne la déconstruction du discours sioniste traditionnel. Il passe par la montée en puissance au cours du récit du personnage de la mère de Pini, surnommée "Elle", arrivée de l'Algérie coloniale dans une des "villes de développement" d'Israël, puis dans la ville ultra-orthodoxe de Bnéi Brak et mélangeant le français, l'hébreu et l'arabe. Pratiquant le brouillage des pistes, avec une once de grandiloquence, ces pages sont faites pour ébranler les certitudes. Ni apologie ni demande de pardon, elles ne plaident pas non plus pour une fraternisation sur le champ de bataille. Elles ne plaident pour rien d'ailleurs, sinon pour une accolade dans ce que tous peuvent partager la souffrance. ACOUPHÈNE TINNITUS d'Emmanuel Pinto. Traduit de l'hébreu par Laurent Cohen. Actes Sud, 224 p., 22 €. Nicolas Weill Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Cette«turbulence» sur la planète semble être descendue du ciel comme une nuée sur les Hébreux dans le désert, car l’invasion russe de l’Ukraine du 24 février 2022 n’est pas mentionnée.
Je m'abonne pour 1€ le premier mois Benyamin Netanyahou alors Premier ministre d’Israël, Reuven Rivlin alors président et le chef d’état-major Aviv Kohavi décorant une agente des services de renseignement qui a participé à la récupération de documents sur le programme nucléaire iranien, lors d’une cérémonie, à Jérusalem, le 2 juillet 2019. HAIM TZACH/ISRAEL’S GOVERNMENT PRESS OFFICE Femmes fatales ou physiques passe-partout, originaires d’Europe ou du Moyen-Orient, mères de familles ou célibataires endurcies, ingénieures en informatique ou profils de tueuses »… Elles ont voué leur vie à la sécurité d’Israël. L’historien Michel Bar-Zohar leur a consacré une enquête passionnante. Temps de lecture 7 min Vous ne pouvez pas savoir l’importance à nos yeux de votre travail au Caire. » Janvier 1948, Yolande Harmor vient de dérouler sur le bureau du futur Premier ministre d’Israël, David Ben Gourion, les cartes dérobées aux Egyptiens sur les projets d’invasion de l’Etat hébreu dont la création vient d’être fixée au 14 mai. Cette belle femme à la grâce légendaire qui avait repris son indépendance après un mariage arrangé avec un riche homme d’affaires juif d’Alexandrie fut l’une des premières espionnes au service d’Israël. A la tête d’un réseau qu’elle monta de toutes pièces, elle prit des risques insensés, fut arrêtée, emprisonnée et sauvée de justesse. Aujourd’hui, le récit extraordinaire de sa vie est l’un de ceux mis en lumière par Michel Bar-Zohar et Nissim Mishal dans les Amazones du Mossad », qui vient de paraître aux Editions AUSSI Services secrets israéliens plongée dans les dossiers noirs du Mossad Au début, les femmes recrutées au Mossad faisaient le café, tapaient les rapports… mais grâce à ces héroïnes qui ont forcé la main du renseignement israélien et montré leur courage et leur abnégation, elles ont aujourd’hui conquis la place qu’elles méritent au sein de l’Institut pour les renseignements et les affaires spéciales [le nom complet de l’agence, NDLR] », raconte Michel Bar-Zohar. Attablé dans un café parisien, l’ancien journaliste, diplomate et député travailliste, qui travailla avec le ministre de la Défense Moshe Dayan à la fin des années 1 Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite, profitez de nos offres dès 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sécurisé Sans engagement Accès au service client
LESDEBUTS DU JUDAÏSME LES DEBUTS DU JUDAÏSME : extrait du BO 2008 CONNAISSANCES Menacés dans leur existence par de puissants empires aux VIIIe et VIe siècles av. J-C., les Hébreux du royaume de Juda mettent par écrits leurs traditions (premiers livres de la Bible). Quelques uns des grands récits de la bible sont étudiés Un livre de Wikilivres. PHOTOGRAPHIE Un wikilivre pour ceux qui veulent apprendre la photographie de façon méthodique et approfondie. Enrichissez-le en mettant votre propre savoir à la disposition de tous. Si vous ne savez pas où intervenir, utilisez cette page. Voyez aussi le livre d'or ». Aujourd'hui 20/08/2022, le Wikilivre de photographie comporte 7 134 articles plan du chapitre en cours Niveau A - débutant B - lecteur averti C - compléments Avancement Projet Ébauche des chapitres En cours Avancé Terminé cliquez sur les titres ci-dessous pour dérouler les menus préface - SOMMAIRE COMPLET notions fondamentales et conseils pour les débutants aspects esthétiques, thèmes photographiques références scientifiques photométrie, colorimétrie, optique appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien caractéristiques physiques des images, densité, netteté compléments techniques et pratiques photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... Les débuts[modifier modifier le wikicode] L'origine de la carte postale remonte à 1865 lorsque le Prussien Heinrich Von Stephan en émit l'idée à Karlsruhe, mais c'est en Autriche que fut expédiée en 1869 la première carte postale, suite aux interventions du professeur Emmanuel Hermann auprès de l'administration postale autrichienne. Le succès fut immédiat mais certains pays comme l'Angleterre et la France, reprochant son manque de discrétion à un support envoyé sans enveloppe, traînèrent les pieds avant d'en accepter l'idée. En France, la première carte postale apparut en 1870 dans la ville de Strasbourg assiégée par l'armée allemande. Ce n'est toutefois que le 20 décembre 1872 que l'envoi de cartes postales non illustrées fut officialisé. Jusqu'en 1875, les cartes postales relevaient d'un monopole de l'administration des Postes mais beaucoup de commerçants et d'industriels les ont utilisées pour leur publicité bien avant cette date. Les cartes illustrées firent leur apparition en 1889 ; à l'occasion de l'Exposition Universelle, une carte représentant la Tour Eiffel a été vendue à 300 000 exemplaires. Les premières cartes photographiques semblent avoir été commercialisées en France en 1891 par le Marseillais Dominique Piazza. Cependant, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les cartes portant des photographies sont restées rares car les dessins étaient beaucoup plus faciles à reproduire. L'idée est en fait beaucoup plus ancienne puisqu'elle a été énoncée en 1851 par le photographe marseillais Louis Rodéro. Jusqu'au début de l’année 1904, il était interdit d'écrire au recto de la carte postale. On écrivait donc au verso, du côté de la photographie. Les trois ou quatre lignes horizontales utilisables sur toute la largeur de la carte permettaient d'inscrire la seule adresse du destinataire. La photographie ne recouvrait pas la totalité de l’espace pour permettre la correspondance du côté de l’image. On parlait alors de cartes nuages » ou cartes nuageuses ». Une nouvelle définition fut donnée le 20 novembre 1903 par la Poste française à partir de 1904, l'expéditeur pouvait écrire sur le recto de la carte postale, qui était divisé en deux parties consacrées à la correspondance et à l'adresse, tandis que le verso était intégralement réservé à l'illustration. Le début du XXe siècle constitua l'âge d'or de la carte postale. En 1920, on en vendit en France près de 800 000 exemplaires. Avant la diffusion du téléphone, on les utilisa même pour communiquer d'un quartier à l'autre d'une même ville, en particulier pour fixer des rendez-vous. La carte postale et la photographie[modifier modifier le wikicode] La carte postale a été longtemps l'un des principaux outils de la démocratisation de la photographie. Entre 1900 et 1920, elle fut un peu le journal illustré, le cinématographe et la télévision de l'époque. Elle a dressé l'inventaire des richesses du pays et raconté d'innombrables événements ou anecdotes sur la vie nationale et la vie locale. Les cartes permettent aujourd'hui aux historiens, aux ethnologues et aux sociologues de reconstituer la vie et les mentalités de l'époque. Les amateurs d'art, d'architecture et d'archéologie y trouvent aussi leur bonheur. On les recherche donc activement et certaines d'entre elles ont acquis une très grande valeur. Malheureusement, à partir des années 1920, le déclin s'amorça. La carte photographique renonça à refléter les mœurs et l'actualité, donc l'éphémère et le transitoire, pour se concentrer sur des vues plus générales et/ou touristiques, sans caractère marqué, et surtout sans information originale à transmettre. Les éditeurs abandonnèrent les procédés de reproduction de qualité au profit de techniques et de matériaux médiocres. Yvan Christ écrit en 1968 Reporters et observateurs, ces petits maîtres de l'instantané que furent les premiers illustrateurs de cartes postales, se voulaient à l'affût de tout et de rien, qu'ils traduisaient avec une ferveur de néophytes et une inlassable curiosité d'esprit qui, un demi-siècle plus tard, nous frappent d'admiration. Un réalisme poétique », tel était, bien qu'informulé, leur mot d'ordre. La carte postale et la mémoire collective[modifier modifier le wikicode] Les photographies survivent généralement aux photographes et leur existence doit être comprise dans la durée. Si l'on parle souvent des œuvres des photographes connus, il ne faut pas négliger celles des professionnels plus ou moins discrets et des amateurs, car elles constituent un témoignage important pour la mémoire collective. Les cartes postales photographiques ont pendant longtemps représenté des paysages ou des monuments mais aussi des moments de vie qui nous permettent aujourd'hui de comprendre la vie quotidienne et les événements de leur époque, en France ou à l'étranger. C'est pourquoi elles sont importantes pour les jeunes générations et aussi pourquoi elles trouvent une place toute "naturelle" dans un ouvrage consacré à la photographie sous toutes ses formes. La carte postale érotique[modifier modifier le wikicode] Dès son origine, la photographie a été utilisée pour la production de nus dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils n'étaient pas tous artistiques. Ce sont les proches des photographes, des modèles habituées à poser pour des peintres ou des sculpteurs, ou encore des prostituées, qui présentaient leurs charmes et/ou leurs appas devant l'objectif. La relative permissivité qui régnait au début du XXe siècle a permis le développement de tout un commerce de cartes postales érotiques, que l'on envoyait tout de même discrètement sous plis cachetés. Des photographes comme Jean Agélou ont mis ainsi sur le marché des milliers d'images de nu ou de charme », - l'expression n'existait pas encore à l'époque. Ces images font aujourd'hui le bonheur des collectionneurs et des amateurs de curiosae pour les non initiés, les collectionneur et les bibliophiles désignent sous ce terme générique les objets, les œuvres d’art ou les livres relatifs à la sexualité et à l’érotisme. Statistiques[modifier modifier le wikicode] En 1968, Lourdes vient en tête des envois de cartes 8 000 000, loin devant Royan 800 000, La Baule et Biarritz 600 000, Argelès, Saint-Raphaël et Saint-Malo 400 000. Une centaine d'éditeurs couvrent le territoire français. Chaque cliché est tiré à au moins 5 000 exemplaires pour atteindre un minimum de rentabilité. Les vues se périment très vite, surtout celles où l'on voit la vie quotidienne, car la mode change vite, les modèles d'automobiles aussi, de même que les constructions ou les magasins. à suivre Galerie de photographies[modifier modifier le wikicode] Carte postale italienne, 1937, auteur inconnu Bibliographie[modifier modifier le wikicode] CHRIST, Yvan .- Au temps où la carte postale est muette. In Photo-Ciné-Revue, juillet-août 1968, pp. 316-319. Achetezet téléchargez ebook L'Egypte au temps de Moïse: L'invasion des étrangers nomades : Keftiou, Hébreux, Philistins, etc. - L'Exode - Le retour en scène des pharaons égyptiens: Boutique Kindle - Égypte : Amazon.fr L’éducation intéresse la société tout entière pour une raison évidente l’école nourrit la civilisation avant qu’elle n’en procède. Il n’est pas d’activité professionnelle, sociale, politique, morale, qui ne relève à quelque degré de l’action Vial présente l’évolution de l’éducation de la Préhistoire à nos jours, expose les objectifs et méthodes de l’école et montre comment, entre réformes et routines, l’action des institutions éducatives s’est peu à peu étendue à tous les enfants. EO2Id.
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  • carte les hébreux au temps des premières invasions